Jeux d’ombres à Djakarta.

BRAYNE Alan

Graham Young, la quarantaine, est membre d’une ONG à Djakarta où il contrôle la répartition des aides à l’Indonésie. Seul, car divorcé, il traîne son mal de vivre de bar en bar dans cette ville factice où, pour survivre et exploiter le touriste, les Indonésiens sont prêts à tout, le sourire de commande sur les lèvres. De plus, l’Indonésie, déchirée par des luttes politiques, est déstabilisée et ses grandes villes peu sûres. Quand un occasionnel compagnon de beuverie de Young est retrouvé assassiné, le bruit court que cet Européen mort serait le meurtrier de petites filles, activement recherché. Aussitôt la police s’intéresse à Young, d’autant plus qu’on meurt subitement beaucoup dans son entourage. Bref le piège se referme sur lui et… sur nous car de mystère en soupçon, de fuite en arrestation, on s’égare sans grand suspense.

 Le seul intérêt du livre est le tableau inquiétant de ce « paradis », le fossé entre deux cultures, la fascination-répulsion de ces pays pour l’Occident si mal représenté par ses touristes ou ses ressortissants encore très imprégnés de colonialisme.