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Le ton de ce court roman oscille entre désinvolture, cynisme et gravité. Dans ce récit, entrecoupé d’allusions légères à sa vie sentimentale, l’auteur (Cf. Traité des élégances, N.B. août-sept. 1999) évoque le destin de son père, officier français chargé par les instances internationales de « maintenir la paix » en ex-Yougoslavie, dont il a été séparé dans son enfance. Il réalise, des années après, lors d’un voyage où il l’accompagne en Bosnie, combien cette région est belle et combien la tâche de la FORPRONU était délicate. Il s’indigne que la politique de non-intervention des nations occidentales ait abouti au massacre de trop nombreux civils. Récit un peu confus.