Hors cadre

Juillet 2010. Tandis que l’inspecteur Fabian Risk déménage avec sa famille à Helsingborg, sa ville natale, un homme est découvert abominablement torturé, ex-élève d’une classe de troisième dont la photo est posée sur son cadavre. Un deuxième meurtre suit. Bien qu’en congé, Fabian, qui a été un des vingt élèves de cette classe, participe à l’enquête. Il se souvient d’un condisciple souffre-douleur particulièrement maltraité. Est-ce lui qui se venge ? Pourquoi maintenant ? Par ailleurs, l’inspecteur a des problèmes familiaux et professionnels. Il supporte mal le travail en équipe et son tracas est d’autant plus grand que le meurtrier pourchassé l’oblige à revivre un passé qu’il aurait préféré oublier.   Les feuilles d’un journal intime anonyme, détaillant à la première personne les sévices que font subir à l’école deux adolescents à un condisciple, se glissent en italique entre les chapitres. Elles donnent avec habileté et ambiguïté la prescience de la pesanteur psychologique des ravages induits. L’enquête se déroule sur dix jours. Se succèdent à un rythme effréné meurtres, supplices ciblés, analyses, découvertes policières et adroits coups de théâtre jusqu’à l’épilogue. Ce premier roman de Stefan Ahnhem, par ailleurs scénariste, a reçu, à juste titre, « le prix de la révélation du polar suédois ». (C.P. et C.R.P.)