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Le juge incorruptible Morgennes a tout pour être heureux : une famille sans histoire, un bel appartement, une promotion inattendue. Mais derrière la réussite de l’adulte se cache la souffrance d’un enfant déstabilisé par le départ inexpliqué d’un père. Le magistrat tombe facilement dans les filets d’une ambitieuse, directrice d’un centre culturel en Roumanie, une femme « gründlich », qui veut en tout le mieux : hôtels de luxe, vêtements de marque, sexe incandescent, coiffures impeccables… Et, bien sûr, sa vie s’en trouve bouleversée.
Le prédédent roman de l’auteur, Les langues paternelles (N.B. mars 2006), avait été apprécié. Ici un style haché et un discours répétitif desservent un récit qui manque de vigueur. Restent cependant les portraits réussis d’un homme fragile et d’une femme manipulatrice, qui a peut-être un zeste de tendresse.