Et quand viendra la fin du voyage…

François Tavernier, nommé ambassadeur itinérant en Amérique du Sud par le général de Gaulle, arrive en Bolivie avec sa femme Léa. Il ne s’agit en fait que d’une couverture, sa véritable mission, à haut risque, vise à capturer Klaus Barbie qui vit caché à La Paz. Se sachant identifié, l’ancien tortionnaire fait appel à ses hommes de main. Cependant, le pouvoir bolivien est confronté à la guérilla que mène, avec une poignée d’hommes, Che Guevara. Léa et François qui avaient fait sa connaissance en France apprennent que leurs deux fils l’ont rejoint. Tous ces événements vont les entraîner dans de dangereuses aventures.  Ce roman clôt le cycle de « La bicyclette bleue » et l’histoire d’un couple qui a survécu aux années mouvementées de l’Occupation, de l’Indochine et de l’Algérie. Comme dans Alger, ville blanche : 1959–1960 (NB décembre 2001), l’auteure mêle personnages fictifs et historiques et les plonge dans des situations pas toujours convaincantes où se côtoient vie urbaine, milieu interlope et coutumes indiennes. L’ignorance des tomes antérieurs risque d’émousser l’intérêt du lecteur.