Dans la nuit de Hong Kong (Nom de code : Komiko ; 1)

Lian, 16 ans, alias Komiko. Côté pile, c’est la fille unique bien policée d’une famille bourgeoise, côté face : une « hackeuse » militante. La découverte du cadavre d’une jeune fille sur la plage la plonge dans un abîme de doutes et de questions, et l’intrépide est bien décidée à en savoir plus. Avec ses partenaires du collectif 4/06 régi par l’anonymat le plus absolu, Komiko s’engage sur une piste dangereuse : celle d’un certain monde industriel où l’on fait fi de la vie des gens, du droit du travail et de la protection de l’environnement. Passionnée, entière, et idéaliste, Komiko est constamment sur le fil du rasoir.

Premier ouvrage de l’auteur et premier tome d’une série  bien dans le goût des pré (et) adolescents, ce thriller politique mêle habilement aventure et action, informatique et politique (au pire sens du mot), amitié et traîtrise. Avec une écriture simple et efficace, qui joue sur l’effet langage SMS pour les échanges internet, le récit est trépidant, le suspense bien mené et l’on ne s’ennuie pas une seconde. Avec son amour du violon et sa franche non-attirance pour les garçons, Lian détonne un brin ; heureusement que Mingmei, « shoppeuse » frénétique, et meilleure amie, est là pour lui rappeler qu’un autre monde existe en dehors de ses passions peu ordinaires.