Existe-t-il une personne, homme ou femme, insensible Ă la beautĂ©, au charme, Ă lâintelligence de Delphine Seyrig ? François PoiriĂ©, lui, est un inconditionnel. Tout au long de ce livre, plus Ă©vocation qu’un portrait quâil souhaite « mouvant, inachevĂ© », surtout pas « prĂ©fabriquĂ© », il se rappelle les piĂšces de thĂ©Ăątre, les films oĂč elle a jouĂ©, quâil a vus et revus. Et sa voix (leitmotiv), sa voix enchanteresse⊠mĂȘme lorsquâelle prononce une phrase banale. Il souligne sa noblesse, son humour, son fĂ©minisme, sa libertĂ© absolue. Non, elle nâest pas seulement « une hĂ©roĂŻne Ă©vanescente et magnĂ©tique ». Lâauteur parle aussi de son compagnonnage heureux avec R., de ses rencontres avec de beaux garçons, de ses goĂ»ts littĂ©raires quâon partage volontiers, de sujets graves : la mort de son frĂšre. Son discours est enthousiaste, ses sympathies justifiĂ©es, son style lyrique.  MĂȘme sâil parle largement autant de lui que dâelle, on accompagne volontiers cet homme cultivĂ© dans sa fascination pour « DS » (dĂ©esse).
Comme une apparition : Delphine Seyrig, portrait
POIRIà François