Cent millions de pesos (Wayne Shelton ; 11)

Cent millions de pesos ! – c’est le lot obtenu par un des billets de loterie que la vieille Paquita a reçus en paiement de légumes. Voilà de quoi exciter quelques convoitises, dont celle de Pilar. Elle arrive à piéger Wayne en réveillant une vieille plainte pour un viol qu’elle aurait subi autrefois. Il s’agit de récupérer le billet gagnant qui serait entre les mains d’un curé fugitif chez qui on a trouvé Paquita morte et un individu assassiné. Wayne va devoir se déguiser en ecclésiastique et chevaucher un âne récalcitrant pour tenter d’approcher le magot. Parviendra-t-il pour autant à mettre la main sur le billet ?

Le scénario de ce onzième tome, presque indépendant des précédents, est agréablement ficelé et fertile en rebondissements inespérés. Expressifs et dépeints de manière très classique, voire parfois un peu stéréotypés, les personnages évoluent dans des situations très différenciées. Hôtels luxueux et robes de soirée côtoient les paysages désertiques et les églises isolées. Shelton, comme il se doit, se sort de tout cela avec les honneurs.