Ce soir je vais tuer l’assassin de mon fils

Le fils d’Antonio et Sylvia meurt renversé par un chauffard qui prend la fuite. L’enquête stagne plusieurs mois jusqu’au jour où les gendarmes informent Antonio qu’ils ont arrêté le coupable. Mais Antonio croit avoir identifié le véritable meurtrier, Jean-Pierre, un dirigeant de l’entreprise où il travaille. Entre Antonio et sa femme, Jean-Pierre et son épouse Christine se développe un drame en vase clos qui doit se conclure tragiquement car Sylvia a fait jurer à son mari qu’il vengerait son fils.

Ce bref thriller un peu compliqué par l’alternance du présent et du passé se lit d’une traite, encore que le cynisme et la veulerie d’un des protagonistes ne laissent pas indifférent, ni la haine et la jalousie ambiantes. En résulte une atmosphère délétère avec un suspense initialement bien mené jusqu’au moment où le récit manque de cohérence pour finalement retrouver sa logique suggérée dans un dénouement abrupt. Sous cette réserve, ce roman au style volontairement trivial, ne manque pas d’originalité.