Dibbouk

Hériter d’une maison, c’est aussi hériter de son passé… C’est ce que va découvrir à ses dépens Marie, qui, accompagnée de son mari et de ses enfants quitte une vie parisienne tumultueuse pour Toulouse, où elle a hérité d’une maison. Mais très vite, Félix, leur adolescent mal dans sa peau, est source de problèmes et son comportement violent est des plus inquiétants. Marie croit alors reconnaître les signes d’une malédiction qu’elle a fui et qui a déjà disséminé sa famille, des années auparavant…

Un esprit maléfique issu de la mythologie juive, au service d’un thriller horrifique… la narration est classique mais bien menée, servie par un dessin sans faute où les angles de vue originaux s’enchainent, donnant une impression cinématographique à la BD, avec ses plongées et autres contre-plongées.

A noter, la couverture donne une impression de fausse piste. On s’attend à tomber sur une histoire d’Inca, les cheveux de Félix donnant une impression de couronne et les yeux parfaitement ronds et jaunes rappelant les astres, soleil et/ou lune. Au final, c’est un adolescent possédé qui est dessiné. Du coup, il y a une frustration dans le décallage entre la promesse de la couverture et son contenu et une deception dans le (mini) spoiler induit par cette même couverture.

Pour les amateurs du genre.

(MC)